Obsédé par la bouffe. Au secours.
Mon métabolisme de Formule 1 me sauve... et me piège !
Salut à toi, l'ami gourmand (ou celui qui me comprend).
On va parler d'un truc un peu... gênant.
Pas une vulnérabilité de CEO qui monte une boîte, ça, c'est mon quotidien.
Non, là, c'est plus profond, plus viscéral, et ça touche un nerf que beaucoup d'entrepreneurs connaissent bien sans jamais l'avouer : ma relation avec la bouffe.
Imagine ça :
tu finis un repas.
Plat principal, fromage, dessert, café.
Tout y est passé.
Mais avant même que la dernière cuillère ne touche la porcelaine, ton cerveau – ce saboteur génial – est déjà en train de planifier le prochain festin.
Ce n'est pas de la faim, c'est une obsession. Une pulsion. Une histoire d'amour passionnelle, presque toxique, qui dure depuis que je suis capable de mâcher.
Et depuis que j'habite en Sardaigne ? Mamma mia, c'est passé au niveau supérieur. Les spécialités locales sont un appel incessant à la faiblesse.
Mon médecin, Elsa, me regarde avec un sourire amusé : "David, vous avez un métabolisme de Formule 1."
En clair : je brûle tout ce que j'ingurgite sans prendre un gramme.
Béni des dieux, non ?
Eh bien, pas tant que ça.
Car si mon corps s'en sort (plus ou moins), mon cerveau, lui, est accro.
Le "faut faire des efforts", ça rentre par une oreille et ça ressort par un tiramisu. C'est le dilemme du glouton qui ne prend pas de poids (enfin si un peu chaque année quand même) et la béquille physique devient une prison mentale 😩.
Manger, pour moi, ce n'est pas juste se nourrir. C'est bien plus. C'est la vie. Le plaisir pur, instantané, indécent parfois. C'est la découverte de saveurs nouvelles, l'exploration de cultures via l'assiette. C'est le réconfort après une journée de meetings qui t'ont drainé l'âme. C'est le petit "fix" rapide qui te sort d'un coup de mou, la solution à un problème que tu ne savais même pas avoir.
Et oui, parfois, c'est juste une excuse pour ne pas penser à autre chose.
Le coût caché de l'obsession gourmande
Mais cette "passion" a son prix. Et il n'est pas toujours sur la balance.
Le coût financier : Les restaurants sardes, les produits locaux d'exception, les pizzas à emporter parce que "j'ai pas le temps de cuisiner" (comprendre : "j'ai la flemme et envie de me faire plaisir MAINTENANT"). Ça pique. Croyez-moi, ça pique plus qu'un piment de Cayenne. Mon portefeuille est le premier à sentir les conséquences de mes fringales.
Le coût mental : L'énergie que mon cerveau dépense à penser à la bouffe, à planifier le prochain repas, à fantasmer sur le sandwich parfait, pourrait être utilisée pour conquérir le monde. Ou au moins, pour écrire une dizaine de newsletters supplémentaires. C'est une charge cognitive insidieuse, une petite voix qui murmure "pizza... pasta... gelati..." en plein milieu d'une réflexion stratégique sur le futur de Youpi Media.
Le coût d'opportunité : Et si cette énergie, cette quête insatiable de plaisir gustatif, était canalisée ailleurs ? Vers un nouveau hobby, une compétence, un sport (là, mon métabolisme de F1 pourrait enfin servir à quelque chose d'utile, hormis me permettre de ne pas ressembler à une montgolfière). C'est la question qui me taraude. Quelle autre "passion" pourrait être aussi intense, aussi satisfaisante, mais qui ne finit pas sur la balance ou en indigestion ?
Mon grand défi : débrancher le cerveau gourmand
Je ne suis pas le premier à me poser cette question.
Et je sais que je ne serai pas le dernier.
Dans l'entrepreneuriat, la nourriture est souvent une échappatoire, un "réconfort" facile. On bosse comme des dingues, on se stresse, et la récompense la plus accessible, la plus immédiate, c'est quoi ?
Une bonne bouffe.
Un plat réconfortant. C'est facile. C'est rapide. Et ça ne demande pas de sortir de sa zone de confort (sauf peut-être pour commander une deuxième pizza ou second hotdog).
Mais je veux plus.
Je veux un équilibre.
Je veux que la nourriture reste un plaisir, pas une obsession.
Je veux retrouver cette liberté de ne pas être constamment happé par la pensée du prochain plat. Et pour ça, je suis prêt à... tendre la main.
Alors, je me tourne vers vous, ma communauté dans cette newsletter.
Mesdames, Messieurs les spécialistes de la nutrition, les coachs en bien-être, et surtout, vous, les âmes gourmandes qui avez réussi à "décrocher" :
Quels sont vos secrets ?
Vos astuces concrètes pour remplacer cette omniprésence de la bouffe par quelque chose de plus sain, de tout aussi satisfaisant, mais qui ne finit pas sur la balance ou en indigestion ?
Partagez-moi vos rituels, vos méthodes, vos "hacks" pour rééquilibrer cette équation plaisir/sain.
Je suis preneur de tout conseil qui ne demande pas de renoncer à la vie (parce que non, je ne deviendrai pas ascète, faut pas pousser) ni à la nourriture (soyons honnêtes, c'est impensable). Juste à l'obsession.
Je cherche le "flow" ailleurs que dans une assiette de pâtes carbonara.
Et vous, c'est quoi votre rapport à l'assiette ? Cette relation d'amour, de haine, ou d'indifférence ? Racontez-moi en commentaire de cette newsletter.
Les meilleures astuces seront partagées (avec votre permission, bien sûr) dans une prochaine édition.
Car si on peut gérer une boîte, lever des fonds, innover, on devrait bien pouvoir gérer notre assiette, non ?
À très vite, et au plaisir de lire vos confessions (et vos solutions !).
David Licoppe
CEO, Youpi Media®
P.S. : Si vous avez des recettes de tiramisu sans culpabilité, je suis aussi preneur. On ne change pas une équipe qui gagne, on l'améliore !
C'est vraiment instructif et nous interpelle .
J3 suis aussi du même avis.
Bien sûr, quand on se creuse beaucoup la tête on consomme beaucoup d'énergie et le corps réclame de la nourriture.
Le stress et un travail acharné brûle beaucoup de calories et peut importe la quantité qu'on mange il est tout de suite brûler par nos efforts.