Voici comment tout peut déraper.

Leçon de lucidité en terrain miné. Pas de victoire ici. Juste un crash maîtrisé (... ou pas).

Hello les Youpizzz 👋

Aujourd’hui, pas de hacks, pas d’outils magiques, pas de storytelling inspirant.

Juste une mise à nu.
Parce qu’on ne peut pas "build in public" uniquement quand tout va bien.

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⛔ Chapitre 1 : Ulule – ou comment rater une campagne en beauté

On a lancé une campagne de financement participatif.
Et on l’a... complètement foirée.

Pas parce que le projet n’est pas bon (enfin j’espère).
Pas parce qu’on n’a pas de communauté (à vérifier quand même lol).
Mais parce qu’on ne l’a PAS SUIVIE.

Pas de relances,
pas de relais média,
pas d’activation réelle des audiences.

On s’est dit que “ça passerait”, qu’on avait déjà des fonds, que ce serait “bonus”.
Erreur de rookie. Ou plutôt : erreur d’arrogance et de naïveté.

La vérité ?
On n’a pas pris ce financement au sérieux.
On n’a pas respecté les règles du jeu.

👉 Résultat : une campagne morte-née, un signal faible pour les partenaires, et un rappel cuisant qu’on ne peut pas sauter les étapes. Même quand on croit être malin.

Donc non, il n’y aura pas de financement externe pour la suite.
On va avancer à l’ancienne.
Avec nos moyens.
Notre sueur. Et une stratégie bien plus resserrée.

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🔥 Chapitre 2 : Quand le recrutement vire au crash-test

Côté dev, c’était pas du build, c’était du bricolage.
Une équipe technique sans alignement, sans rythme, sans vision commune.
On a voulu aller vite. On a mal recruté. Et j’ai pété un câble.

🧠 Le projet a été mis en pause. Parce qu’en vrai, on ne peut pas construire quelque chose de solide avec des gens qui ne croient pas en ce qu’ils font — ou pire, qui tirent chacun de leur côté.

J’ai dû reprendre tout à zéro :

• Réévaluer chaque profil.

• Assumer le reset.

• Et admettre qu’on avait fait fausse route.

Ça fait mal, mais c’est nécessaire.
👉 Aujourd’hui, le projet est au point mort… volontairement. Pour mieux repartir, plus sainement.

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🕳️ Et à un moment… j’ai failli tout jeter.

Vraiment.

Pas “j’ai eu un petit doute existentiel devant mon Miro board”.
Non.

Je parle de moments où, à 2h du mat, tu te dis :

“Mais pourquoi je me fais ça ? Pourquoi je continue ?”

Des nuits où t’as la roadmap dans une main, les chiffres dans l’autre… et un vide intersidéral au milieu.
Des jours entiers à re-regarder tout ce qu’on a construit et à te dire :

“Ok. Et si on le mettait simplement à la poubelle ?”

Le SaaS, le build, les assistants IA, l’écosystème… Tout.
Un clic et c’était fini.

Ce n’était pas une crise de panique. C’était une tentation rationnelle.
Parce que quand :

• Tu viens de te planter sur Ulule comme un stagiaire

• Ton équipe tech se désintègre

• Tu n’as plus de vision claire pour les 3 prochains mois
  … la seule idée qui semble sensée, c’est de fermer boutique avant l’incendie.

Mais je ne l’ai pas fait. Pourquoi ?

Parce qu’au fond du fond, il reste un truc plus fort que l’échec :
le besoin viscéral de comprendre, de transmettre, de créer quelque chose qui a du sens.

Ce projet, je ne l’ai pas lancé pour vendre un SaaS de plus.
Je l’ai lancé parce que j’ai vu ce que l’IA pouvait changer pour les indépendants, les freelances, les petites boîtes.

Et je sais que si je laisse tomber maintenant, ce n’est pas de la sagesse.
C’est du sabotage.

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💡 Ce que je retiens

1. Les projets meurent souvent par silence, rarement par clash.

2. Le doute est sain. Mais l’abandon, parfois, est une fuite déguisée.

3. J’ai le droit de ralentir. De remettre à plat. Mais pas d’arrêter par peur.

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La suite arrive.
Plus calme.
Plus lucide.
Mieux structurée.

Merci d’être là. Pour de vrai.
Et si t’es nouveau ici : bienvenue dans le vrai bordel d’un entrepreneur qui essaie de faire les choses bien. Pas juste de faire joli sur LinkedIn.

Youpi Blue restera donc ouvert uniquement pour les beta testeurs et ce, probablement jusque fin septembre.

À très vite,

— David